dimanche 15 juin 2025

Les coups de pouce du chat Gatounet

Un chef meunier, Fernand Carabasse, ayant travaillé toute sa vie dans une minoterie, décède en laissant à son fils unique Julien, quelques biens, un peu d'argent et un chat dénommé Gatounet. Julien au chômage songe à se séparer du chat, mais ce dernier l'en dissuade. Ce chat n'est pas n'importe quel chat. Ce chat est un avatar du célèbre chat botté du conte de Charles Perrault.

Rappelons-nous que sous la plume de Charles Perrault, ce matou ingénieux, doté de pouvoirs magiques, a fait la fortune de son maître en usant du mensonge, de la ruse et de la manipulation, des aptitudes que l'on retrouve chez bon nombre d'escrocs présentant fort bien.  Gatounet, lui, a d'autres qualités bien plus respectables. Il est habile de ses pattes et très ingénieux. Il est plein de ressources et est doté d'une grande connaissance des solutions pour résoudre les problèmes des hommes déboussolés. Il s'est donné pour mission de guider son nouveau maître vers ce bonheur qu'est la réalisation de soi, et ce, de manière irréprochable.

image d'un coup de pouce du chat Gatounet

Dans ce but, Gatounet, sous des apparences fortuites, jouant de ses pattes, marche sur une télécommande, fait tomber un magazine pour mieux mettre en évidence un reportage, un article   qui auront le mérite d'orienter très astucieusement Julien, vers le métier de conseiller en communication.

Julien réussit à décrocher un stage dans le service communication de la mairie de sa ville. Le maire, Monsieur Roannay, et ses adjoints apprécient particulièrement les fruits de son travail. La fille du maire, elle-même, ne reste pas indifférente aux charmes de Julien. En fin de stage, poussé habilement par Gatounet, Julien accepte de rejoindre les services communication de la mairie d'une ville bien plus importante dirigée par le sieur Ogrechon.
Au bout de quelques semaines, Julien découvre l'envers d'un décor séduisant fait de tromperies, de détournements et de malversations. La réalité est qu'Ogrechon règne en despote tyrannique et gruge ses administrés pour son plus grand bénéfice. Grâce à Gatounet, Julien réussit à rassembler les documents nécessaires prouvant toute la malhonnêteté d'Ogrechon.
Pris à son propre piège, Ogrechon n'a d'autres issus que de disparaître avant la publication dans les médias des preuves irréfutables de ses méfaits et autres délits.

Le destin avait choisi son camp, Ogrechon dans la précipitation quitta sa mairie extrêmement rapidement au volant d'un de ses bolides indument payé par les contribuables de sa ville si bien que dans un virage, au bout d'une rue très pentue, sa folle fuite s'acheva mortellement dans la solide devanture d'une boucherie.
Ogrechon eut droit à de belles funérailles, et lors de la cérémonie Julien reconnue Monsieur Roannay  et sa charmante fille dont il ne voulut plus se séparer.

Quant à Gatounet, il vécu pleinement sa vie de chat en compagnie de mulots et de papillons.




vendredi 6 juin 2025

De oisillon affamé à vieux hibou rassasié, c'est une chouette histoire (3eme épisode).

Résumé de l'épisode précédent : Le nid familial s'étoffe, se consolide. Je vis mon adolescence dans un lycée exceptionnel. Je découvre les matières complémentaires facultatives dont l'une d'entre elles s'accompagne de musiques bruyantes et rythmées mais mes parents ne l'entendent pas de la même oreille.

Épisode 3 - À mon tour de faire mon nid.

L'oisillon a bien grandi, il vole de plus en plus loin, de plus en plus longtemps et il ne rentre pas tous les jours au nid familial.

Les études supérieures, le service militaire, toutes ses activités font que je m'éloigne durablement du nid familial et puis un beau jour tout cela prend fin et c'est le grand saut dans le monde du travail.

J'étais un jeune oiseau plein de rêves et d'espoir, ayant à l'esprit la devise « Travail, argent et technologie ». Je pensais trouver dans un travail d'analyste-programmeur un bel épanouissement au sein d'une entreprise dynamique et soucieuse de faire une place à la jeunesse. La réalité fut tout autre.

Je n'avais pas lu "les illusions perdues" de notre illustre Honoré de Balzac et j'avais oublié de me documenter sur les règles absolument pas philanthropiques du grand capital, je l'ai appris à mes dépens.

J'avais passé trop de temps à rêver et à fumer de drôles d'herbes, j'aurai dû me contenter de déguster de suaves et embaumants camemberts bien coulants, mais ce n'était pas dans l'air de ce temps-là.

Ma vie professionnelle à durer plus de 40 ans, faite d'épreuves et de rencontres à travers lesquelles j'ai complété ma formation sur les immenses potentiels et les vastes travers de l’âme humaine, la mienne y compris. Aujourd’hui à la retraite, cette longue formation s'achèvera véritablement le jour où je quitterai ce qui restera de notre belle Terre.

image de papa et maman oiseau admirant leur oisillon
Pour ce qui est de faire mon nid, cela a pris un certain temps et plus exactement, je devrais dire pour faire notre nid. Car à mon tour, je suis devenu papa oiseau, après avoir rencontré une belle oiselle qui devint à son tour maman oiseau. Ensemble et dans la joie, nous fîmes une jolie petite oiselle qui maintenant commence à son tour à faire son propre nid et nous en sommes très fiers. Ainsi, ce poursuit le cycle générationnel.

J'ai connu mon grand-parent oiseaux et une de mes grands-mamans oiseau a été centenaire. Née en 1906, elle en aura vu de toutes les couleurs, des vertes, des murs et des pas murs. Elle n'aura pas connu LIA*, ni la COVID, mais deux guerres mondiales et la grippe baptisée espagnole**. Sur Terre, la vie est loin d'être une sinécure, parfois, on pourrait envier les poissons, les oiseaux ou tout autre bestiole, mais j'ai ouï dire qu'ils ne voyaient pas continuellement la vie en rose, non plus.

Tant que nous sommes sur Terre, alors faisons avec et il y a beaucoup à faire ici-bas, et ce n'est pas le fait d'aller sur Mars ou ailleurs qui changera la problématique des défis auxquelles les êtres humains doivent faire face, c'est ce que m'inspirait mon chat Socrate en regardant à la télé décoller les fusées porteuses de propagande en un monde meilleur, ailleurs. Il est très philosophe mon chat Socrate.



* l'intelligence artificielle.

**mais bien née aux Etats-unis.

dimanche 18 mai 2025

De oisillon affamé à vieux hibou rassasié, c'est une chouette histoire (2eme épisode).

Résumé de l'épisode précédent : j'effectue un retour vers ma vie de petit oisillon marqué par un déménagement d'Algérie vers la France dans les années 60 qui me perturbe bien moins que l'arrivée d'une dernière petite sœur dont la santé va perturber longtemps toute la couvée, parents compris.

Épisode 2 - Le nid familial gagne en robustesse.

Le nid familial gagne en robustesse, papa et maman oiseau investissent dans de la pierre. Ils attendront 25 ans pour en être propriétaire. Finis les locations, les changements de quartiers, je suis en cm2*.

Mon école d’alors se nomme l'école des Abatilles. Elle porte un nom charmant évocateur d'une eau minérale arcachonnaise bien plate mais qui saura aussi être pétillante. J'y demeurai tout juste une année et puis hop, je faisais mon entrée pour 7 ans plus 1 an de rab dans l'extraordinaire et exceptionnel lycée climatique d'Arcachon

image de l'entrée du lycée "Grand air" dans les années 60

Ce lycée climatique n'était pas banal parce que justement, il était climatique. De par la volonté de Monsieur Gustave Monod, ce lycée sanatorium est sorti du sable des dunes de la forêt landaise au sortir de la guerre de 39-45 avec la vocation d'accueillir tout plein de bronchiteux essoufflés et "d'outre-meristes" en peine d'acclimatation métropolitaine. J'ai fréquenté cet établissement durant toute mon adolescence. J'ai connu la vie de potache qui rit et la vie de potache qui pleure. 

Sans trop comprendre ce qui se passait, au milieu des odeurs de pins, du pollen, des chenilles processionnaires, et des asthmatiques, j'ai profité des vacances surprises et turbulentes de mai 68.

Ensuite, vint le temps des copains, des copines et du rock à gogo, pour s'initier à la musique, au sexe et au cannabis non thérapeutique dans ce que je nommerai les matières complémentaires facultatives par opposition aux matières obligatoires qu'étaient le français, les mathématiques, le latin, les sciences nat. et j'en passe. Je trouvai les matières facultatives beaucoup plus excitantes et je n'hésitais pas à faire preuve de zèle à leur égard. Je m'y investissais avec beaucoup d’ardeur. 

image d'un jeune oiseau avec un casque audio sur la tête, tout entier à l'écoute d'une musique

Chacun ses goûts, les miens, ils étaient plutôt rythmiques et sensuels comme ces excellents morceaux de Rythm and blues que savaient nous produire M. Otis Redding et ses complices de la STAX. L'écoute de ces musiques venues d’outre-atlantique me procurait chaleur et réconfort. Du côté de la chanson française, mes goûts d'alors me faisaient apprécier Dutronc et Antoine, tandis que les chansons d'Adamo séduisaient les oreilles de ma grande sœur. Écouter de la musique et des chansons fortement rythmées, ce fut un formidable et bruyant remède pour chasser mes craintes et ma mélancolie. Malheureusement, mes parents ne l'entendaient pas de cette oreille. Ils préféraient les voix du silence.

Quelques années plus tard, après avoir effectué un boulot d'été rémunérateur, je solutionnais ce problème, en me payant une chaîne stéréo complétée d'un vénérable et imposant casque audio. J'avais franchi une étape. "Travail, argent et technologie", ces trois mots allaient résonner longuement dans mon esprit, bien au delà des solutions à mes problèmes parentaux sonores et culturels. J'y reviendrai plus tard.

Au cours de ma vie de lycéen, j'ai fait beaucoup de rencontres; des personnes de tout âges et de tout poils en France et à l'étranger. Vivant au milieu des pins, à quelques encablures de mon lycée, j'ai eu le statut d'externe** durant toute ma scolarité. J'ai connu, une fois, la vie d'interne quand je suis allé faire un tour dans un pensionnat aux "States", comme on disait à l'époque, grâce à un valeureux et admirable professeur d'anglais qui aujourd’hui n'est plus de ce monde et je le regrette. J'aurais aimé le revoir et le remercier personnellement, mais nos parcours de vie en ont décidé autrement.


* cm2 est l’abréviation de cours moyen deuxième année à ne pas confondre avec l'unité de surface, le centimètre carré.

** l'externe c'est celui qui vit à l'extérieur de l'établissement là où les internes y mangent et y dorment. Signe du destin, ce statut là m'allait très bien, j'avais déjà en moi ce coté externe au monde de la vie sociale.

 

 

mercredi 7 mai 2025

De oisillon affamé à vieux hibou rassasié, c'est une chouette histoire (1er épisode).

C'est une histoire de plume.

Pour certains, je suis un drôle d'oiseau avec des côtés très chouettes. La réalité, c'est qu'aujourd’hui, oisillon, je ne suis plus et je ne m'en plains pas. Lisez donc.

j'ai décollé du nid familial, il y a déjà pas mal de temps et maintenant, je prends la plume pour un vous conter l'histoire d'un envol plein de gracieuses maladresses et d’enthousiasmes incompris et mal reçus.

Actuellement, je vole de mes propres ailes, mais il n'en a pas été de même lorsque j'étais oisillon.

imge d'un  "vieux" hibou consultant un album photo
Ma vie de minuscule petit volatile, c'était la vie d'un oisillon dans les années 60 quittant une Algérie qui ne serait plus française pour atterrir dans une région aux odeurs de pin pleine d'accents bordelais. Je changeais de décors et d'atmosphères. Je ne verrai plus le bleu de la mer méditerranée, mais je découvrirai le vert profond de l'océan Atlantique et bien d'autres choses encore. Ces changements environnementaux ne m'ont pas particulièrement bouleversé. Mes parents avaient fait en sorte que tout se passe bien, j'avais une vie scolaire bien réglée et tout cela fut un bon moyen pour reprendre des marques et des repères stabilisants. 

En 1964, j'avais déjà une grande sœur, mais une petite sœur arriva et avec elle ma vie changea. À ce moment-là, j'avais l'âge de raison et certaines choses ne tournaient plus très rond autour de moi. On comptait un oisillon de plus dans le nid douillet et pour papa et maman oiseau ce ne fut pas une sinécure, car le nouvel oisillon était né avec une fragilité certaine et cela nécessita que l'on s'en occupât plus que les autres. L'équilibre était rompu. Ça gazouillait plus trop à la maison. 

Ce fut un bouleversement aux conséquences profondes pour tous les petits et grands oiseaux de la famille. Chacun y laissa des plumes, mais ce ne furent pas les mêmes."Handicapé un jour, handicapé toujours, on est tous des handicapés ! " disait mon cousin Achille en regardant son douloureux talon. Il n'avait pas tort mon cousin grec.

Être parent et devoir affronter tous les problèmes inhérents à la santé déficiente de son enfant est une épreuve qui peut être longue et douloureuse pour toute une famille. Parents et enfants ne sont pas automatiquement dotés des qualités nécessaires et suffisantes pour faire face sereinement à ce genre d'épreuve où se mêlent étroitement affectif, intuitif, cognitif, psychologique, dit et non-dit. Nous ne sommes pas tous préparés équitablement pour affronter ce genre d'épreuve interminable. Nous la subissons et puis à travers un processus d'apprentissage nous essayons de la supporter, mais nous en gardons des séquelles plus ou moins visibles, plus ou moins bien cicatrisées.

"Au pays de la pommade et des tranquillisants, tout va très bien !" me disait hier encore en chantant un employé de la Marquise de Ventura*.

La vie m'en avait mis un coup sur le bec, mais un peu plus tard, en bon résilient qui s'ignore, cela ne m'empêchera pas de décoller de mon nid.

Fin du 1er épisode.

* C'est un clin d’œil à la chanson "Tout va très bien madame la marquise", un des grands succès de l'orchestre de Ray Ventura.


mercredi 23 avril 2025

Une histoire de Bude Jay, des hauts et débat

Photo tirée du film "Les tontons flingueurs" avec Fernand Naudin et Maitre Folace discutants

Le printemps est là et avec lui fleurissent les budgets. 

Notre beau pays a le sien qui s'intitule le budget de la nation et chaque année il y a un débat parlementaire sur nos dépenses et nos recettes.  Augmentation des impôts, baisse de la TVA, et je ne sais quoi encore c'est par ici que ça se passe.

Nos chers élus n'ont pas leur pareil pour faire de plus en plus de misères à nos porte-monnaies. Ces misères pleines de poésie politique ruissellent d'un gros fleuve pas tranquille du tout qui porte le nom affligeant de Déficit public. C'est parce que c'est un sujet grave que je vous devais de l’illustrer gravement. Voyez vous même !

Photo d'une scène revisitée du film le Parrain avec Marlon Brando

 
Je vous laisse imaginer toutes ces belles discussions dans nos ministères !
 

Photo d'une scène revisitée entre Fernand Naudin et Louis "le mexicain" du film "Les tontons flingueurs"

    Pendant ce temps-là, des spécialistes enquêtent, cherchent des pistes ...

Photo d'une scène revisitée entre Sherlock Holmes et le Docteur Watson

D'autres se remémorent les temps anciens, font appel à des souvenirs cocasses ...

Photo d'une scène revisitée entre Don Camillo et Peppone

Ailleurs on est plus inquiet et on se rassure comme on peut ...

Photo d'une scène revisitée entre les acteurs Christopher Lee et Peter Cushing

Dans les étoiles, le suspens est à son comble ...

Photo d'une scène revisitée entre les héros de la série télévisée Star Trek

Mais papi et mamie ne sont pas inquiets !

Photo d'une scène revisitée entre mamie, papi et bébé

Toutes les belles histoires ont une fin. La mienne se termine avec un hommage à ce cinéma fait d'acteurs, d'auteurs, de metteurs en scène, d'anonymes que je ne me lasse pas de retrouver tant ils avaient du talent pour nous amuser, nous distraire, nous faire oublier la grisaille du temps.

Photo d'une scène revisitée entre Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo dans le film "un singe en hiver"



vendredi 11 avril 2025

La chanson de tonton, une chanson pleine de moutons

Je dédie ces paroles au monde festif et coloré de la transhumance des moutons avec une pensée particulière pour les troupeaux pyrénéens et plus particulièrement les troupeaux béarnais et leurs accompagnants qui n'hésitent pas à faire des kilomètres à pied en usant leurs souliers, tout en chantant que cela les use énormément. Pour rassasier leur amour du mouton et des expressions populaires, je leur propose de compléter leur répertoire, en chantant de la plus belle manière qui soit, les paroles suivantes.

Mou, mou, tonton, mou, mou

Mou, mou, tonton, mouton.

C'est le refrain de tonton.

C'est sa chanson de couillon. 

(refrain à chanter 2 fois* bêlatissimo crescendo)


Image du tonton chantant au mileu de ses moutons
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour du mouton.

Par un froid de canard,

Il n'y a plus un chat,

J'en ai la chair de poule.

 

Mou, mou, tonton, mou, mou

Mou, mou, tonton, mouton.

Je reste dans le ton,

Le ton de mon tonton.

(refrain à chanter 2 fois* bêlatissimo crescendo)

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour du mouton.

Je me donne un mal de chien,

Il pleut comme vache qui pisse,

C'est à devenir chèvre.

 

Mou, mou, tonton, mou, mou

Mou, mou, tonton, mouton.

Y a un peu trop de mou,

Faudra changer de ton.

(refrain à chanter 2 fois* bêlatissimo crescendo)

 

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour du mouton.

Parler comme un perroquet,

Il y a anguille sous roche,

Tout ça file le bourdon.


Mou,mou, tonton, mou,mou

Mou,mou, tonton, mouton.

C'est ton refrain, tonton

Y en a ras le pompon 

(refrain à chanter 2 fois* bêlatissimo crescendo)
 

* La répétition du refrain favorise les effets de chœur à l'unisson et les chorales béarnaises en sont particulièrement friandes et demandeuses. Le bêlatissimo indique que l'on doit chanter avec un vibrato très prononcé, très accentué à la manière de nos chères bêtes à laine.

mercredi 2 avril 2025

Les refrains de l'IA, révolutionnaires, joyeux, mais aussi amoureux ?

Pour bien commencer la journée et pour cause de révolution numérique, je vous propose de chanter l'IA d'une façon révolutionnaire sur l'air plein d'optimisme de "Ah ça ira" :

"Ah cette IA, cette IA, cette IA

Réjouissons-nous, on entend que ça 

Ah cette IA, cette IA, cette IA

On en met partout, il n'y a plus que ça"

ou de vous essayer à chanter l'IA de façon plus joyeuse et poétique avec cette adaptation inspirée de "Y'a d'la joie" de Charles Trenet :

image détournée de Charles Trenet chantant "Y'a dl'IA"

"Y'a dl'IA bonjour bonjour les hirondelles

Y'a dl'IA dans le ciel par-dessus le toit

Y'a dl'IA et du soleil dans les ruelles

Y'a dl'IA partout y a dl'IA"

 

 

Oui, il y a de l'IA partout et l'IA est très à la mode.

On nous fait, cette intelligence factice, à toutes les sauces. Quand les rédactions sont à court d'idées, devinez quoi ? On écrit un article sur l'IA et avec l'aide de qui ? De l'IA ! On en sort plus.

L'IA est devenue une boite à phantasmes. Même qu'on a plus peur de l'IA que des robots. Les robots ne vont pas être contents. Demain, on dira aux enfants de bien manger leur soupe sinon, c'est l'IA qui viendra les manger. Tout cela est bien triste, l'image terrifiante du loup, mangeur d'enfants entêtés en prend un coup. Je ne voudrai pas être à la place du loup. C'est trop déprimant. Un loup ça avait de la gueule. 💅😀

L'IA quelle gueule elle aura ? 

L'image d'une créature multiforme, faite de bric et de broc ? 

Les brocanteurs et autres chiffonniers voient l'IA comme une sorte de vide-grenier géantissime de taille planétaire, bourré d'objets du monde entier, le rêve absolu du chineur irrassasié. 

D'autres la voient comme une émanation incontrôlable et hostile, échappée d'un laboratoire financé par le dernier descendant du Docteur Frankenstein.

Les adeptes du vaudou y voient beaucoup de promesses dans la simplification du culte des esprits.

Finis la consultation des vieux grimoires pour confectionner un bon philtre d'amour. C'est une aubaine pour tous les professeurs Bamba chargées de faire revenir à de meilleurs sentiments, à votre égard, l'être tant aimé.

Le Brad Pett de ses dames va devoir boire quotidiennement de bons antidotes aux amours artificielles et s'entourer d'un service de goûteurs aguerris. La célébrité n'a pas que des avantages, elle a aussi ses inconvénients. Mesdames, s'il vous plaît, ayez pitié de tous ces valeureux goûteurs qui seront sous l'emprise démoniaque d'un amour forcé.

Pour conclure, je dirai :  "Avec Léa, pardon, avec l'IA, ce n'est pas demain que je vais m'ennuyer."

vendredi 28 mars 2025

Les mots de ma cuisine, une chanson pleine d'expressions

imge de mots dans ma cuisine sur différents supports

 

Par ici la bonne soupe,

Avoir un cœur d'artichaut,

Bon comme la romaine.

C'est pas de la tarte,

Arrêtez de me raconter vos salades.

Allez vous faire cuire un œuf,

J'en ferai pas tout un fromage.

Vouloir le beurre, l'argent du beurre et la crémière.

C'est la cerise sur le gâteau. 

 

Avoir de la bouteille,

Être une bonne poire,

Mettre la main à la pâte.

C'est pas de la tarte,

Arrêtez de me raconter vos salades.

Allez vous faire cuire un œuf,

J'en ferai pas tout un fromage.

Vouloir le beurre, l'argent du beurre et la crémière.

C'est la cerise sur le gâteau.

 

Avant que ça tourne au vinaigre,

Ne tombez pas dans les pommes.

Je mets les pieds dans le plat,

Les carottes sont cuites.


dimanche 23 mars 2025

Radeau-méduse, croisière et calamars

Si on vous offre une balade en bateau, une croisière en Méditerranée ou ailleurs, et que votre bateau s'appelle La Méduse, un conseil, ne montez pas à bord avant d'avoir lu ce qui suit. 

L'histoire de la marine est remplie de belles histoires, pleines d'aventures. Mais elle collectionne aussi les histoires de capitaines mal inspirés qui ont conduit lentement, mais sûrement leur navire, leurs passagers et leur équipage à la ruine quand ce ne fut pas à une mort certaine. Mon propos n'est pas ici de reparler du Titanic, mais d'une autre histoire toute aussi exceptionnellement cruelle, mais bien moins médiatisée malgré qu'elle fût très bien peinte. Je veux vous parler, ici, de la Méduse, frégate napoléonienne qui connut un funeste destin illustré de manière très romantique par Théodore Géricault.

Une image d'une présentation originale du Radeau de la Méduse, tableau peint par Théodore Géricault
Sachez qu'avant d'être un radeau célèbre, la Méduse, fut une frégate qui fit la gloire de la marine napoléonienne et ensuite de la marine royale. Ainsi vont l'Histoire et ses changements de régime alors que les bateaux, eux, continuent de naviguer par tous les temps, plus particulièrement, les plus solides et les mieux dirigés. Cette réflexion n'est pas anodine.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que la direction d'un navire n'est pas une chose simple. Elle demande à la fois du doigté et de la fermeté. Une bonne vue et un QI au-dessus de celui d'une poule qui a trouvé un couteau. Que les poules et les couteaux veuillent me pardonner ces digressions. C'est important de le souligner pour comprendre ce qui va suivre.

La méduse, c'est le cas typique d'une histoire d'expédition mal embarquée, et ce, dès son commencement, ce qui est un comble pour une histoire de bateau, vous en conviendrez avec moi.

En effet, en plein troubles politiques, la gestion des ressources humaines au sein du ministère de la Marine de l'époque (19e siècle) n'avait pas toute la finesse, toute la justesse et toute la tranquillité nécessaire pour désigner les meilleurs hommes aux aptitudes certaines et reconnues pour commander et mener à bon port un bateau de guerre du type de celui d'une frégate munie de gros canons pour d'encore plus grosses conséquences, par la suite.

Il semblerait que la constitution de l'équipage du navire ainsi que la désignation de son commandant fut fait dans la précipitation. Le ministre de la Marine de l'époque aurait dit ces paroles malheureuses : "faites ce que vous voulez, mais faites qu'il parte". Certains témoins ont voulu croire qu'il parlait de la Méduse. Il y a de quoi être médusé par de tels propos.

"Une expédition aussi mal emmanchée ne pouvait que mal finir", c'est par ces mots d'une grande sagesse sentant bon le Lauragais que Madame la baronne de Larochemichue , native de Monte-aigu en Lauragais et belle-sœur du sous-secrétaire en chef du ministre de la Marine, commenta l'événement qui nous occupe.

Cette belle et sage lauragaise ne pouvait pas mieux dire. Le 2 juillet 1816, la Méduse s'échouait, plombée comme il se doit par ses canons et son gros balourd de commandant. Une méduse qui s'échoue, c'est rien d'extraordinaire en soit, mais la Méduse, frégate royale armée de canons avec ses passagers et son équipage au grand complet à bord, qui se plante furieusement dans un banc de sable mauritanien, ce n'est pas exactement la même chose. L'Histoire a jugé fort négativement cette prouesse.

image d'une illustration ancienne du naufrage de la Méduse
Cette sotte aventure aurait pu s'achever là, mais s'était sans compter sur les capacités de notre gaffeur en chef, Hugues Duroy de Chaumareys, pour la prolonger. Au mieux de sa forme et de sa bravoure, plein d'aplomb, il décida de la construction en toute hâte d'un radeau d'une conception aussi hasardeuse qu’inédite pour transporter les 157 passagers qui ne pouvaient prendre place parmi les chaloupes qui seraient bien assez occupées à tirer le dit radeau. Les difficultés allaient en se cumulant. Ce n'était plus un radeau qui s'offrait aux naufragés à la dérive, mais un autobus des mers. 

Un moyen de transport pareil, il fallait y penser. En cas de succès, l'affaire aurait pu être juteuse. Notre intrépide commandant se serait bien vu à la tête de l'entreprise "Hugues Duroy de Chaumareys, constructions navales". Cette dénomination aurait pu être du plus bel effet sur le fronton d'un chantier naval à Rochefort ou ailleurs, mais coquin de sort, il n'en fut rien. Le rêve fut fugace, car l'incorrigible capitaine de frégate préféra faire le choix moins hasardeux de prendre place à bord d'une chaloupe. Il laissa à leur sort incertain, les passagers du présumé radeau. Les passagers les moins enthousiastes virent là, de la défiance quand d'autres, plus enjoués, y virent le choix d'un marin éclairé.

Éclairé ou pas, notre Chaumareys, laissa son hypothétique radeau dans l'errance et les mauvaises fortunes de l'anthropophagie pendant que lui trouva refuge et convivialité à Saint-Louis du Sénégal.

La vie à Saint-Louis ayant un certain prix notre "commandatore" se souvint avoir laissé quelques subsides dorés au fond de sa favorite frégate délaissée. N'écoutant que son bon chœur de financier, il missionna un navire à cet effet. Le bateau en question dénommé Argus ne retrouva pas les sous de La Méduse, mais croisa son radeau et récupéra ses quelques survivants qui finirent encore moins nombreux à l’hôpital de Saint-Louis. L’histoire ne dit pas s'ils eurent droit à un accueil chaleureux et s'ils trouvèrent quelques réconforts à déguster des calamars à la sauce Saint-Louis.

Cette fiction inspirée des atroces faits réels, c'est aussi, le récit des conséquences désastreuses de l'intemporelle incompétence des hommes de pouvoir et de ceux qui en tirent profit, usant des convenances et des manigances. Diviser pour régner sur des ruines est un bien triste constat, et trop nombreux sont ceux qui y perdent leur vie et leur âme. Sachons en tirer enseignement et sagesse. Restons prudents et clairvoyants quand se profilent, au loin, les leaders de la discorde aux tragiques prolongement guerriers.

mercredi 19 mars 2025

Toba et la courgette géante bleue

Les légumes deviennent de plus en plus gros, professeur ! Les légumes deviennent de plus en plus grands, professeur ! Trop tard, ils nous dépassent, professeur !

Ces phrases auraient pu être tirées d'un film ou d'un roman de science-fiction. Il n'en est rien.

Image de M. Primeur, marchand de légumes coupant des tranches dans une courgette géante bleue

Le gigantisme légumier et fruitier est à nos portes. Qu'on se le dise mais doit-on sonner le tocsin ?

Comme toujours, certaines personnes s'en réjouissent pendant que d'autres se lamentent, à tort ou à raison.

Posons le débat : acheter une courgette de 1m80 et pesant 55kg n'a pas que des avantages. Seuls les costauds pourront les porter à bout de bras mais quid de nos ménagères peu musclées ?

Mesdames et Messieurs les agronomes, je dis qu'il faut y réfléchir à deux fois avant de nous proposer "l'improposable"😒. 

Je ne vois qu'une solution, acheter la courgette en tranche comme on achète jambons et autres saucissons. 

Personnellement, j'en goûterai bien des bleues aux saveurs de chorizo. Rendez-vous compte, ce serait du plus bel effet. C'est le succès garanti lors de votre prochaine raclette-party👍. Vous pourrez impressionner vos amis, vos collègues, votre chef de service à n'en point douter. La réussite sera au bout de votre courgette géante bleue des Açores.  J'ai ouï dire que ce sont les meilleures, sous réserve des vérifications d'usage. 

On est jamais trop prudent, les copies se répandent partout, mais rien ne vaut l'original. La couleur est Le critère numéro un. N'est pas courgette bleue qui veut et, cette belle couleur ne se discute pas, sauf pour les daltoniens et autres troublés de la vision. Moi-même il m'arrive d'être troublé, mais je n'en dirai pas plus, ce serait hors sujet.

J'aurai pu, aussi, vous parler de la fraise qui pèse 1kg et qui mesure plus de 60 centimètres, mais j'ai encore quelques petites recherches à peaufiner. Et les petits-pois qui font la taille d'une orange. Est ce que cela ne mériterait pas que l'on s'y intéressât, ne croyez vous pas ?

Je n'insisterai pas plus, je dois aller m’occuper de mes petits choux bruxellois. Je sais, ce n'est pas très drôle les histoire de choux, mais il faut bien vivre 😋.


vendredi 14 mars 2025

Bureau ovale ou casino ? Croupier ou président ?

Quand l'incontournable Donald Dump* n'y va pas avec le dos de la cuillère, on peut se poser la question ?  Le dos de la cuillère ce n'est pas n’importe quoi. 

Image du président, dans son bureau ovale, avec sa roue de la Fortune

Petit rappel : pour les mangeurs de soupe, le dos de la cuillère est à proscrire. La partie creuse de l'ustensile sera largement plus recommandée et appréciée. Dans le cas de Donald, je pencherai plutôt pour une cuillère de taille conséquente voir une louche de grande contenance. Quitte à faire en grand autant ne pas prendre une ridicule petite cuillère. Un grand personnage ne doit pas lésiner sur les moyens à utiliser pour arriver à ses fins et encore moins sur la taille de ses couverts. Tout cela n'est que respect et proportionnalité. À grand homme, grand couvert !

Maintenant retour au casino et à sa fameuse roue.

Monsieur Donald à trouver un bon moyen pour distraire ses administrés et ses collaborateurs. Il prend ses décisions en faisant tourner la roue présidentielle qui est installée dans son bureau ovale. 

Roue installée à sa demande lors de sa prise de fonction et qui est considérée par tous ses admirateurs comme la roue symbolique de sa grande fortune qu'il sait particulièrement bien partagée et mettre à profit pour l'ensemble de ses concitoyens**, et même au-delà. Un de ses proches murmure qu'une roue ovale serait à l'étude pour donner davantage de cohérence à l'ensemble du mobilier présidentielle. On n'en dira pas plus, tout cela est encore sous le sceau du Secret Défense. 

Le principe de fonctionnement de la roue présidentielle est simple : à chaque division de la roue correspond une réponse possible en vue de répondre à une question cruciale. 

Les choix de taux en tout genre se prêtent particulièrement bien à l'usage de cette roue de la Fortune. Les droits de douane plus particulièrement à ce que l'on m'a dit.

Il semblerait que beaucoup de ses proches pousseraient à la roue tellement ils adorent ça. Même qu'il y aurait des parieurs au sein de la maison pâle, mais c'est juste un bruit, un "noise" comme ils disent là-bas. J'espère qu'il ne deviendra pas trop gros le "noise".

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* Dump est parfois remplacé par Duck pour les anglophones, fans des premiers personnages imaginés par Walt Disney et son équipe.

** Je l'ai écrit en seul mot, parfois je songe à l'écrire en deux mots bien distincts. La langue française est une bien belle langue.

mardi 11 mars 2025

Victor, demain, dès l'aube, je partirai.

image de Victor HUGO pianotant sur son ordinateur
 

J'avais envie de m'amuser à écrire un poème en combinant ludiquement, un poème de Victor Hugo, l'usage de l'IA et ma petite inspiration. 


Je suis parti du très classique "Demain dès l'aube .." pour mieux m'en éloigner et passer très vite à "Après-demain...". 

 

Aujourd’hui, sans aucune prétention, je vous en livre un résultat audacieux. J'aurai pu signé Victor Algo.

 

 

 Victor, demain, dès l'aube, je partirai.

Après demain, je saurai si tu m'attends.

Dans trois jours, le bonheur je le prendrai.

À la fin de la semaine, mon âme sera en suspens.

 

Deuxième quinzaine, je m'accorderai à penser.

Le mois prochain, venu de loin, s' entendra un grand bruit.

Le trimestre fini, je regretterai mes pensées,

Et au semestre suivant, à moi, s'offrira de beaux fruits.


Une longue année s'écoulera sur ma tristesse qui retombe.

Aucun quinquennat n'effacera l'amour et la chaleur,

Ni même un septennat et la vue d'une colombe,

En ce siècle de peu de foi, où se glorifie le footballeur.


Je te dis au revoir, je te dis à toute à l'heure.

jeudi 6 mars 2025

Parlez-moi d'humour, mais pas d'humour de Berlin, ni d'humour des lamentations.

Aujourd’hui, je vous invite à lire une parodie très personnelle des paroles de la fameuse chanson "Parlez-moi d'amour"*.. 

l'image d'une femme riant aux éclats

Parlez-moi d'humour,
Redites-moi des choses drôles,
Vos vils calembours,
J'en pleure encore, j'en rigole.
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces blagues extrêmes :
Tant je les aime.

Vous savez bien
Que dans le fond, je n'y entends rien,
Mais cependant je veux encore,
Écouter ces sornettes que j'adore,
Vos bons mots aux sons pétillants,
Qui explosent en pétaradant,
Me réduisent la rate en cendres,
Et malgré moi je veux les comprendre.

Parlez-moi d'humour,
Redites-moi des choses drôles,
Vos vils calembours,
J'en pleure encore, j'en rigole,
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces blagues extrêmes :
Tant je les aime.

Il est si bon
Mon cher butor, d'être un peu con,
J'ai bien le temps d'être grand-mère,
De croire aux lotions capillaires,
Le rire est si vite oublié,
Sans cesse il faut le réveiller,
De la neurasthénie, éloignons-nous,
Du grand Zazou, rapprochons-nous.

Parlez-moi d'humour,
Redites-moi des choses drôles,
Vos vils calembours,
J'en pleure encore, j'en rigole.
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces blagues extrêmes :
Tant je les aime.

* Vous pouvez lire ici les paroles originales écrite par Jean Lenoir

dimanche 2 mars 2025

Bleu, saignant ou à point, je mitonne mon article.

Comment vous le préférez ? Bleu, saignant, pas trop saignant ou à point ? Je vous pose la question.

Image de bouts d'articles à la poêle
Il y a article et article. 👍

Un article saignant c'est pas la même chose qu'un article cuit à point, il est bon de le rappeler. 

Moi, j'évite l'article bleu même si le bleu me sied bien, je dois le reconnaître.

J'aurai un faible pour l'article un peu saignant, c'est à cause de mon côté humour noir.

L'article cuit à point est embêtant à réaliser. C'est de la haute précision. Ça ne supporte pas l'approximation. On peut très facilement le rater.

Le temps de préparation pour être à point et pas trop cuit peut varier d'un sujet à l'autre, d'un thème à l'autre. C'est bien là toute la difficulté.

Cela demande du doigté, de la prudence, mais aussi de la rigueur et un esprit de décision sans faille. Le doute n'est pas permis. Savoir jugé, estimé correctement la coction d'un article au vu de sa couleur, de ses formes et de ses odeurs, tout cela demande temps et apprentissage.

Un article à point, c'est l'infinitésimale différence entre l'article trop rapidement bâclé, et l'article qui n'en finira pas d'être mitonné. 💥 Aristote lui-même n'aurait pas dit mieux.

Je vous laisse méditer ce délicieux repas de tendres notes écrites, en vous en souhaitant une bonne, dit Jess Tion. 😂

Une autre fois, petits gourmands,  je vous raconterai l'histoire de l'article aux petits oignons. 😋


mercredi 26 février 2025

Plus court, plus vite, en un mot PCPV


Dans la série les recettes méconnues du père de Papa Fluc, je vous propose aujourd’hui sa recette n°1 : savoir-faire court ou la recette "SFC du PPF". 

PPF, acronyme du père de Papa Fluc, avait pour principe numéro un de tout abréger. Cette dernière phrase aurait donné, dans son style incomparable, "le PPF avait pour PPNU de tout abréger". Le PPF avait un don certain pour faire des acronymes qui se conçoivent, très bien pour les initiés, un peu moins aisément pour les néophytes.

l'image d'un écran saturé de sigles et d'acronymes en tout genre
Le PPF savait vivre avec son temps. Ce qui, remarquablement comprimé, devient le PPF savait VAST. Et vous, vous savez VAVT ?

C'est autrement plus impressionnant d'affirmer à quelqu'un : moi je VAMT. Cela vous classera bien au-dessus de la moyenne du commun des mortels lors d'un entretien d'embauche.  Devant un recruteur, sachez ne rien négliger. Le PPF l'avait bien compris ou, plutôt le PPF l'avait BC. 

Et vous, vous avez bien BC ?

Nous n'irons pas plus bas à cette heure, les enfants ne sont pas tous couchés.

Sigles, acronymes, abréviations, tout cela sent le mystère, les codes secrets pour se donner de l'importance. Tout le monde ne peut pas être membre d'un service secret, mais certains aiment à se le faire croire. Bientôt, j'adhérerai à l'AJBFD¹ et je postulerai au PGPATJBF² pour la joie des ALBJTBQVV³. Tout le monde aura compris l'intérêt de la chose. Un blog stratégique comme le mien, doit se prémunir contre toutes les cyber-investigations venant de partout et de nulle part.

Le père de Papa Fluc était un sacré visionnaire. Je le soupçonne d'avoir échoué à l'entretien d'embauche de la DGSE. Ceci dit, il faut savoir reconnaître que les administrations sont très douées, tant elles savent nous proposer sigles et acronymes, plein de saveurs inoubliables comme la CAF, la CPAM,... et sans oublier ma contribution personnelle avec la CAMPCM4.

Je termine en vous souhaitant une bonne méditation, sans vous prendre la tête ou BMSVPT, faites votre choix.


¹ AJBFD : Association des Joyeux Blogueurs Farceurs du Dimanche

² PGPATJBF : le Plus Grand Prétendant Au Titre de Joyeux Blogueur Farceur

³ ALBJTBQVV : les Adorables Lecteurs du Blog de Jean Toba le Blog Qui Vous Va

4 CAMPCM : la Caisse À Mon Pote Charli de Ménilmontant 





mardi 25 février 2025

Mon petit coach m'a dit.


—  Jean tu veux être drôle, tu veux faire rire ? Tu veux qu'on rit de toi ? Tu veux être la risée des blogueurs ? C'est ça que tu veux, mon petit Yan-you ? me dit M. Bleauguer d'un ton inqualifiable.

—  M. Bleauguer, je cherche juste à faire des articles qui distraient, lui répondis-je. Avais-je bien répondu ? Me questionnais-je gravement.

—  Le temps serait-il à la distraction ? me rétorqua-t-il.

—  Il y a un temps pour tout, M. Bleauguer. Un temps pour rire, et puis un autre temps pour moins rire, lui répondais-je, assez satisfait de ma réponse qui semblait lui avait cloué son gros bec.  M.B. ne répondit pas tout de suite. Il pris le temps de me gratifier d'une de ses plus cruelles moues à faire pâlir Freddy les Grandes Griffes dans la nuit.

—  Ah ah, tu ne crois pas si bien dire, mon lascar, éructa-t-il sous l'emprise d’ahurissantes secousses nerveuses qui lui faisaient tressauter les épaules. J'en restai estomaqué quelques secondes.

—  Nous sommes d'accord, M. Bleauguer, nous sommes doublement d'accord. Je reconnais là, en vous, l'homme providentiel, le grand coach, le mécène que ma bonne Antonia, pleine de mansuétude, avait su voir en vous, dis-je d'un ton super posé et ponctuant à souhait, chacune de mes phrases.

— Antonia, connais pas, répondit-il sans sourciller.

— Vous ne l'a connaîtrez plus, c'était une belle et robuste écailleuse des bords de la Leyre, disparue trop tôt, mais au regard et aux paroles inoubliables. Elle savait vous balancer des boudiou, mon drôle à vous faire tenir au garde-à-vous tout le Cadre noir de Saumur un soir de gala et, je ne plaisantais pas.

— Bon, bon, tu veux distraire ...alors dix, treize ans, pas plus comme disait le génial Beauby de La Pointe de Pézenas, rajouta M.B. aussi fin, historien de l'humour que, mécène coacheur, dans la catégorie poids lourd.

— Et quand je te dis, Verti, tu penses à quoi ? conclus-je, non sans malice.

— Je pense à l'air de La Tratoria de Giuseppe, ha,ha,hA,hA ! répondit-il du tac au tac et sans nul grattage de sa part.

image de Giuseppe Verdi chantant l'air célèbre de La Traviata tout en cuisinant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon coach m'avait scotché, effaré, j'en restai coi.

samedi 22 février 2025

C'est extra et c'est extra-terrestre.

L'image d'un homme vert extra
Cela commence par une chanson¹ de Léo Ferré et puis ça dérive jusqu'aux soucoupes volantes. Sacrés veinards, c'est un article vraiment extra que je vous ponds là ! Un article extra-terrestre ! 

Les petits hommes verts que peut-on dire sur eux ?

Ils sont passés par ici, ils repasseront par là, la, la, la, la, la.

À quelques rares exceptions, sur la Terre, ils y viennent vraiment quand ils peuvent pas faire autrement. Je pense même que si, ils pouvaient s’arrêter ailleurs, ils le feraient. Leur venue est bien souvent accidentelle et je les comprends.  Quelles motivations les animeraient ? Le contrôle de tous les Terriens ? La recette de la soupe aux choux² ?

La thèse du complot Galactosïen me rend sceptique, je préfère encore la thèse de la soupe aux choux qui me semble plus sympathique et plus digne d'intérêt pour des gens prétendus super-extra-évolués. À l'autre bout de la galaxie, la soupe aux choux dépollués, c'est nettement plus classe.

¹ Si ce n'est déjà fait, je vous invite ici, à écouter, "C'est extra", magnifique chanson écrite et interprétée par Léo Ferré (frissons garantis).

² Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas vu, je vous invite grandement à voir ce film culte.

mercredi 19 février 2025

2025, année de la santé mentale, on ne stressse paaaas !

Le célèbre gendarme de St-Tropez

Il n'y a qu'un homme politique pour décréter une chose pareille.  Il faut savoir que chaque année, depuis au moins 1977, le Premier ministre français décrète qui ou quoi sera "grande cause nationale". 

L'année 2024 a vu la promotion de l'activité physique et sportive, 2023 a vu la promotion du mentorat, et 2022 la promotion de la lecture. Il y aura, peut être un jour, l'année du courage politique ou de la lutte contre les lourdeurs administratives qui portent atteinte à la santé mentale. On peut toujours rêver.

Cette année, on va donc causer stress, suicide, dépression, burn-out et troubles mentaux de tout poil et en tout genre, et puis en 2026 on passera à autre chose. En attendant, personne n'échappe aux troubles mentaux, pas même, les politiciens qui battent des records.

L'année 2024 aura été riche en témoignages sur les perturbations mentales de nos gouvernants.  

La nomination des premiers ministres devient pathologique. 2024 a vu quatre nominations mais ni oscar et ni césar attribué. Combien de premiers ministres allons-nous voir se succéder en 2025 ?  Faites vos jeux !

En attendant, reposons-nous bien et qui sait, si un jour, "se détendre" ne sera pas déclaré grande cause internationale pour le bonheur de tous les Terriens.

mardi 18 février 2025

Plus c'est raté, mieux c'est, ou moins ça te va, plus ça te va.

L'image d'une coiffure qui ne ressemble à rien
C'est au choix. Chaque formule peut convenir pour décrire, résumer les tendances de la Mode actuelle.

Qui, n'a pas eu le loisir de le vérifier, a vraiment raté quelque chose.  C'est un régal pour les yeux. Sur nos écrans, invités des plateaux de télévision, présentatrices et présentateurs ne nous épargnent rien.

J'ai encore en mémoire la vision d'une présentatrice sportive en gros plan, avec une coupe de cheveux digne d'un brushing de Chouan. C’était tellement drôle car tellement involontaire.

Je me souviens aussi d'un jeune présentateur de la météo régionale, de grande taille, charmant, particulièrement à l'étroit dans son costume étriqué aux allures rétrécies qui n'osait, trop se pencher, de crainte de fendre la partie postérieure de son pantalon et qui modérait sa gestuelle afin d'éviter d'expulser des boutons de sa veste. L'effet comique issu de toutes ses tensions était particulièrement réussi.

Pour finir en beauté, c'est le cas de le dire, n'oublions pas les coupes de cheveux de nos joueurs de foot favoris. À croire qu'à certaines époques ils ont dû faire des concours entre eux, tellement c’était criant de mauvais goût en termes de couleurs et de zones hétérogènes où alternaient des pavés complètement rasés et des touffes de poils.

D'un point de vue footballistique, au cours d'un match, un joueur aux cheveux roses en brosse sur une partie du crâne rasé,  il n'y a rien de mieux. Quand ses partenaires de jeu le chercheront, ils n'auront aucune difficulté à le trouver. Il sera très facilement repéré par ceux-ci, par le public et les arbitres (aïe, là, c'est moins bien).

Bon maintenant, je dois approfondir mes recherches et j'espère vous proposer encore mieux la prochaine fois.

 

vendredi 14 février 2025

La Terre continue de tourner ... et Jean Toba...

l'image d'un globe terrestre

Croit même qu'elle tourne rond, sur elle-même, comme si de rien n’était. Elle a bien de la chance, la Terre. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Bien des hommes aimeraient tourner aussi bien qu'elle.

La vie des hommes lui fait penser à ces jolies petites boules colorées et numérotées qui se bousculent dans tous les sens à l’intérieur d'une sphère lors des tirages de loteries. Une fois le tirage achevé, elles s'endorment, pour à nouveau se réveiller, précipitamment, lors d'un prochain tirage. Ainsi, va la vie, de nos petites boules, scrutées et adulées.

Petites ou grosses, elles tournent, et même quand elles ne tournent plus, elles tournent encore. 

Il en conclut que l'on tourne toujours autour de quelque chose, même sans s'en apercevoir. La vie nous joue des tours. On en revient toujours au principe de rotation. Le mouvement est inclusif, un peu à la manière des poupées russes. L’immense mouvement inclut le grand mouvement qui inclut le moyen mouvement qui inclut ... et c'est comme cela que l'on arrive au quantum* et que se termine ce bel article tout en rondeur.


* quantum