vendredi 28 mars 2025

Les mots de ma cuisine, une chanson pleine d'expressions

imge de mots dans ma cuisine sur différents supports

 

Par ici la bonne soupe,

Avoir un cœur d'artichaut,

Bon comme la romaine.

C'est pas de la tarte,

Arrêtez de me raconter vos salades.

Allez vous faire cuire un œuf,

J'en ferai pas tout un fromage.

Vouloir le beurre, l'argent du beurre et la crémière.

C'est la cerise sur le gâteau. 

 

Avoir de la bouteille,

Être une bonne poire,

Mettre la main à la pâte.

C'est pas de la tarte,

Arrêtez de me raconter vos salades.

Allez vous faire cuire un œuf,

J'en ferai pas tout un fromage.

Vouloir le beurre, l'argent du beurre et la crémière.

C'est la cerise sur le gâteau.

 

Avant que ça tourne au vinaigre,

Ne tombez pas dans les pommes.

Je mets les pieds dans le plat,

Les carottes sont cuites.


dimanche 23 mars 2025

Radeau-méduse, croisière et calamars

Si on vous offre une balade en bateau, une croisière en Méditerranée ou ailleurs, et que votre bateau s'appelle La Méduse, un conseil, ne montez pas à bord avant d'avoir lu ce qui suit. 

L'histoire de la marine est remplie de belles histoires, pleines d'aventures. Mais elle collectionne aussi les histoires de capitaines mal inspirés qui ont conduit lentement, mais sûrement leur navire, leurs passagers et leur équipage à la ruine quand ce ne fut pas à une mort certaine. Mon propos n'est pas ici de reparler du Titanic, mais d'une autre histoire toute aussi exceptionnellement cruelle, mais bien moins médiatisée malgré qu'elle fût très bien peinte. Je veux vous parler, ici, de la Méduse, frégate napoléonienne qui connut un funeste destin illustré de manière très romantique par Théodore Géricault.

Une image d'une présentation originale du Radeau de la Méduse, tableau peint par Théodore Géricault
Sachez qu'avant d'être un radeau célèbre, la Méduse, fut une frégate qui fit la gloire de la marine napoléonienne et ensuite de la marine royale. Ainsi vont l'Histoire et ses changements de régime alors que les bateaux, eux, continuent de naviguer par tous les temps, plus particulièrement, les plus solides et les mieux dirigés. Cette réflexion n'est pas anodine.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que la direction d'un navire n'est pas une chose simple. Elle demande à la fois du doigté et de la fermeté. Une bonne vue et un QI au-dessus de celui d'une poule qui a trouvé un couteau. Que les poules et les couteaux veuillent me pardonner ces digressions. C'est important de le souligner pour comprendre ce qui va suivre.

La méduse, c'est le cas typique d'une histoire d'expédition mal embarquée, et ce, dès son commencement, ce qui est un comble pour une histoire de bateau, vous en conviendrez avec moi.

En effet, en plein troubles politiques, la gestion des ressources humaines au sein du ministère de la Marine de l'époque (19e siècle) n'avait pas toute la finesse, toute la justesse et toute la tranquillité nécessaire pour désigner les meilleurs hommes aux aptitudes certaines et reconnues pour commander et mener à bon port un bateau de guerre du type de celui d'une frégate munie de gros canons pour d'encore plus grosses conséquences, par la suite.

Il semblerait que la constitution de l'équipage du navire ainsi que la désignation de son commandant fut fait dans la précipitation. Le ministre de la Marine de l'époque aurait dit ces paroles malheureuses : "faites ce que vous voulez, mais faites qu'il parte". Certains témoins ont voulu croire qu'il parlait de la Méduse. Il y a de quoi être médusé par de tels propos.

"Une expédition aussi mal emmanchée ne pouvait que mal finir", c'est par ces mots d'une grande sagesse sentant bon le Lauragais que Madame la baronne de Larochemichue , native de Monte-aigu en Lauragais et belle-sœur du sous-secrétaire en chef du ministre de la Marine, commenta l'événement qui nous occupe.

Cette belle et sage lauragaise ne pouvait pas mieux dire. Le 2 juillet 1816, la Méduse s'échouait, plombée comme il se doit par ses canons et son gros balourd de commandant. Une méduse qui s'échoue, c'est rien d'extraordinaire en soit, mais la Méduse, frégate royale armée de canons avec ses passagers et son équipage au grand complet à bord, qui se plante furieusement dans un banc de sable mauritanien, ce n'est pas exactement la même chose. L'Histoire a jugé fort négativement cette prouesse.

image d'une illustration ancienne du naufrage de la Méduse
Cette sotte aventure aurait pu s'achever là, mais s'était sans compter sur les capacités de notre gaffeur en chef, Hugues Duroy de Chaumareys, pour la prolonger. Au mieux de sa forme et de sa bravoure, plein d'aplomb, il décida de la construction en toute hâte d'un radeau d'une conception aussi hasardeuse qu’inédite pour transporter les 157 passagers qui ne pouvaient prendre place parmi les chaloupes qui seraient bien assez occupées à tirer le dit radeau. Les difficultés allaient en se cumulant. Ce n'était plus un radeau qui s'offrait aux naufragés à la dérive, mais un autobus des mers. 

Un moyen de transport pareil, il fallait y penser. En cas de succès, l'affaire aurait pu être juteuse. Notre intrépide commandant se serait bien vu à la tête de l'entreprise "Hugues Duroy de Chaumareys, constructions navales". Cette dénomination aurait pu être du plus bel effet sur le fronton d'un chantier naval à Rochefort ou ailleurs, mais coquin de sort, il n'en fut rien. Le rêve fut fugace, car l'incorrigible capitaine de frégate préféra faire le choix moins hasardeux de prendre place à bord d'une chaloupe. Il laissa à leur sort incertain, les passagers du présumé radeau. Les passagers les moins enthousiastes virent là, de la défiance quand d'autres, plus enjoués, y virent le choix d'un marin éclairé.

Éclairé ou pas, notre Chaumareys, laissa son hypothétique radeau dans l'errance et les mauvaises fortunes de l'anthropophagie pendant que lui trouva refuge et convivialité à Saint-Louis du Sénégal.

La vie à Saint-Louis ayant un certain prix notre "commandatore" se souvint avoir laissé quelques subsides dorés au fond de sa favorite frégate délaissée. N'écoutant que son bon chœur de financier, il missionna un navire à cet effet. Le bateau en question dénommé Argus ne retrouva pas les sous de La Méduse, mais croisa son radeau et récupéra ses quelques survivants qui finirent encore moins nombreux à l’hôpital de Saint-Louis. L’histoire ne dit pas s'ils eurent droit à un accueil chaleureux et s'ils trouvèrent quelques réconforts à déguster des calamars à la sauce Saint-Louis.

Cette fiction inspirée des atroces faits réels, c'est aussi, le récit des conséquences désastreuses de l'intemporelle incompétence des hommes de pouvoir et de ceux qui en tirent profit, usant des convenances et des manigances. Diviser pour régner sur des ruines est un bien triste constat, et trop nombreux sont ceux qui y perdent leur vie et leur âme. Sachons en tirer enseignement et sagesse. Restons prudents et clairvoyants quand se profilent, au loin, les leaders de la discorde aux tragiques prolongement guerriers.

mercredi 19 mars 2025

Toba et la courgette géante bleue

Les légumes deviennent de plus en plus gros, professeur ! Les légumes deviennent de plus en plus grands, professeur ! Trop tard, ils nous dépassent, professeur !

Ces phrases auraient pu être tirées d'un film ou d'un roman de science-fiction. Il n'en est rien.

Image de M. Primeur, marchand de légumes coupant des tranches dans une courgette géante bleue

Le gigantisme légumier et fruitier est à nos portes. Qu'on se le dise mais doit-on sonner le tocsin ?

Comme toujours, certaines personnes s'en réjouissent pendant que d'autres se lamentent, à tort ou à raison.

Posons le débat : acheter une courgette de 1m80 et pesant 55kg n'a pas que des avantages. Seuls les costauds pourront les porter à bout de bras mais quid de nos ménagères peu musclées ?

Mesdames et Messieurs les agronomes, je dis qu'il faut y réfléchir à deux fois avant de nous proposer "l'improposable"😒. 

Je ne vois qu'une solution, acheter la courgette en tranche comme on achète jambons et autres saucissons. 

Personnellement, j'en goûterai bien des bleues aux saveurs de chorizo. Rendez-vous compte, ce serait du plus bel effet. C'est le succès garanti lors de votre prochaine raclette-party👍. Vous pourrez impressionner vos amis, vos collègues, votre chef de service à n'en point douter. La réussite sera au bout de votre courgette géante bleue des Açores.  J'ai ouï dire que ce sont les meilleures, sous réserve des vérifications d'usage. 

On est jamais trop prudent, les copies se répandent partout, mais rien ne vaut l'original. La couleur est Le critère numéro un. N'est pas courgette bleue qui veut et, cette belle couleur ne se discute pas, sauf pour les daltoniens et autres troublés de la vision. Moi-même il m'arrive d'être troublé, mais je n'en dirai pas plus, ce serait hors sujet.

J'aurai pu, aussi, vous parler de la fraise qui pèse 1kg et qui mesure plus de 60 centimètres, mais j'ai encore quelques petites recherches à peaufiner. Et les petits-pois qui font la taille d'une orange. Est ce que cela ne mériterait pas que l'on s'y intéressât, ne croyez vous pas ?

Je n'insisterai pas plus, je dois aller m’occuper de mes petits choux bruxellois. Je sais, ce n'est pas très drôle les histoire de choux, mais il faut bien vivre 😋.


vendredi 14 mars 2025

Bureau ovale ou casino ? Croupier ou président ?

Quand l'incontournable Donald Dump* n'y va pas avec le dos de la cuillère, on peut se poser la question ?  Le dos de la cuillère ce n'est pas n’importe quoi. 

Image du président, dans son bureau ovale, avec sa roue de la Fortune

Petit rappel : pour les mangeurs de soupe, le dos de la cuillère est à proscrire. La partie creuse de l'ustensile sera largement plus recommandée et appréciée. Dans le cas de Donald, je pencherai plutôt pour une cuillère de taille conséquente voir une louche de grande contenance. Quitte à faire en grand autant ne pas prendre une ridicule petite cuillère. Un grand personnage ne doit pas lésiner sur les moyens à utiliser pour arriver à ses fins et encore moins sur la taille de ses couverts. Tout cela n'est que respect et proportionnalité. À grand homme, grand couvert !

Maintenant retour au casino et à sa fameuse roue.

Monsieur Donald à trouver un bon moyen pour distraire ses administrés et ses collaborateurs. Il prend ses décisions en faisant tourner la roue présidentielle qui est installée dans son bureau ovale. 

Roue installée à sa demande lors de sa prise de fonction et qui est considérée par tous ses admirateurs comme la roue symbolique de sa grande fortune qu'il sait particulièrement bien partagée et mettre à profit pour l'ensemble de ses concitoyens**, et même au-delà. Un de ses proches murmure qu'une roue ovale serait à l'étude pour donner davantage de cohérence à l'ensemble du mobilier présidentielle. On n'en dira pas plus, tout cela est encore sous le sceau du Secret Défense. 

Le principe de fonctionnement de la roue présidentielle est simple : à chaque division de la roue correspond une réponse possible en vue de répondre à une question cruciale. 

Les choix de taux en tout genre se prêtent particulièrement bien à l'usage de cette roue de la Fortune. Les droits de douane plus particulièrement à ce que l'on m'a dit.

Il semblerait que beaucoup de ses proches pousseraient à la roue tellement ils adorent ça. Même qu'il y aurait des parieurs au sein de la maison pâle, mais c'est juste un bruit, un "noise" comme ils disent là-bas. J'espère qu'il ne deviendra pas trop gros le "noise".

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* Dump est parfois remplacé par Duck pour les anglophones, fans des premiers personnages imaginés par Walt Disney et son équipe.

** Je l'ai écrit en seul mot, parfois je songe à l'écrire en deux mots bien distincts. La langue française est une bien belle langue.

mardi 11 mars 2025

Victor, demain, dès l'aube, je partirai.

image de Victor HUGO pianotant sur son ordinateur
 

J'avais envie de m'amuser à écrire un poème en combinant ludiquement, un poème de Victor Hugo, l'usage de l'IA et ma petite inspiration. 


Je suis parti du très classique "Demain dès l'aube .." pour mieux m'en éloigner et passer très vite à "Après-demain...". 

 

Aujourd’hui, sans aucune prétention, je vous en livre un résultat audacieux. J'aurai pu signé Victor Algo.

 

 

 Victor, demain, dès l'aube, je partirai.

Après demain, je saurai si tu m'attends.

Dans trois jours, le bonheur je le prendrai.

À la fin de la semaine, mon âme sera en suspens.

 

Deuxième quinzaine, je m'accorderai à penser.

Le mois prochain, venu de loin, s' entendra un grand bruit.

Le trimestre fini, je regretterai mes pensées,

Et au semestre suivant, à moi, s'offrira de beaux fruits.


Une longue année s'écoulera sur ma tristesse qui retombe.

Aucun quinquennat n'effacera l'amour et la chaleur,

Ni même un septennat et la vue d'une colombe,

En ce siècle de peu de foi, où se glorifie le footballeur.


Je te dis au revoir, je te dis à toute à l'heure.

jeudi 6 mars 2025

Parlez-moi d'humour, mais pas d'humour de Berlin, ni d'humour des lamentations.

Aujourd’hui, je vous invite à lire une parodie très personnelle des paroles de la fameuse chanson "Parlez-moi d'amour"*.. 

l'image d'une femme riant aux éclats

Parlez-moi d'humour,
Redites-moi des choses drôles,
Vos vils calembours,
J'en pleure encore, j'en rigole.
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces blagues extrêmes :
Tant je les aime.

Vous savez bien
Que dans le fond, je n'y entends rien,
Mais cependant je veux encore,
Écouter ces sornettes que j'adore,
Vos bons mots aux sons pétillants,
Qui explosent en pétaradant,
Me réduisent la rate en cendres,
Et malgré moi je veux les comprendre.

Parlez-moi d'humour,
Redites-moi des choses drôles,
Vos vils calembours,
J'en pleure encore, j'en rigole,
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces blagues extrêmes :
Tant je les aime.

Il est si bon
Mon cher butor, d'être un peu con,
J'ai bien le temps d'être grand-mère,
De croire aux lotions capillaires,
Le rire est si vite oublié,
Sans cesse il faut le réveiller,
De la neurasthénie, éloignons-nous,
Du grand Zazou, rapprochons-nous.

Parlez-moi d'humour,
Redites-moi des choses drôles,
Vos vils calembours,
J'en pleure encore, j'en rigole.
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces blagues extrêmes :
Tant je les aime.

* Vous pouvez lire ici les paroles originales écrite par Jean Lenoir

dimanche 2 mars 2025

Bleu, saignant ou à point, je mitonne mon article.

Comment vous le préférez ? Bleu, saignant, pas trop saignant ou à point ? Je vous pose la question.

Image de bouts d'articles à la poêle
Il y a article et article. 👍

Un article saignant c'est pas la même chose qu'un article cuit à point, il est bon de le rappeler. 

Moi, j'évite l'article bleu même si le bleu me sied bien, je dois le reconnaître.

J'aurai un faible pour l'article un peu saignant, c'est à cause de mon côté humour noir.

L'article cuit à point est embêtant à réaliser. C'est de la haute précision. Ça ne supporte pas l'approximation. On peut très facilement le rater.

Le temps de préparation pour être à point et pas trop cuit peut varier d'un sujet à l'autre, d'un thème à l'autre. C'est bien là toute la difficulté.

Cela demande du doigté, de la prudence, mais aussi de la rigueur et un esprit de décision sans faille. Le doute n'est pas permis. Savoir jugé, estimé correctement la coction d'un article au vu de sa couleur, de ses formes et de ses odeurs, tout cela demande temps et apprentissage.

Un article à point, c'est l'infinitésimale différence entre l'article trop rapidement bâclé, et l'article qui n'en finira pas d'être mitonné. 💥 Aristote lui-même n'aurait pas dit mieux.

Je vous laisse méditer ce délicieux repas de tendres notes écrites, en vous en souhaitant une bonne, dit Jess Tion. 😂

Une autre fois, petits gourmands,  je vous raconterai l'histoire de l'article aux petits oignons. 😋