mercredi 23 avril 2025

Une histoire de Bude Jay, des hauts et débat

Photo tirée du film "Les tontons flingueurs" avec Fernand Naudin et Maitre Folace discutants

Le printemps est là et avec lui fleurissent les budgets. 

Notre beau pays a le sien qui s'intitule le budget de la nation et chaque année il y a un débat parlementaire sur nos dépenses et nos recettes.  Augmentation des impôts, baisse de la TVA, et je ne sais quoi encore c'est par ici que ça se passe.

Nos chers élus n'ont pas leur pareil pour faire de plus en plus de misères à nos porte-monnaies. Ces misères pleines de poésie politique ruissellent d'un gros fleuve pas tranquille du tout qui porte le nom affligeant de Déficit public. C'est parce que c'est un sujet grave que je vous devais de l’illustrer gravement. Voyez vous même !

Photo d'une scène revisitée du film le Parrain avec Marlon Brando

 
Je vous laisse imaginer toutes ces belles discussions dans nos ministères !
 

Photo d'une scène revisitée entre Fernand Naudin et Louis "le mexicain" du film "Les tontons flingueurs"

    Pendant ce temps-là, des spécialistes enquêtent, cherchent des pistes ...

Photo d'une scène revisitée entre Sherlock Holmes et le Docteur Watson

D'autres se remémorent les temps anciens, font appel à des souvenirs cocasses ...

Photo d'une scène revisitée entre Don Camillo et Peppone

Ailleurs on est plus inquiet et on se rassure comme on peut ...

Photo d'une scène revisitée entre les acteurs Christopher Lee et Peter Cushing

Dans les étoiles, le suspens est à son comble ...

Photo d'une scène revisitée entre les héros de la série télévisée Star Trek

Mais papi et mamie ne sont pas inquiets !

Photo d'une scène revisitée entre mamie, papi et bébé

Toutes les belles histoires ont une fin. La mienne se termine avec un hommage à ce cinéma fait d'acteurs, d'auteurs, de metteurs en scène, d'anonymes que je ne me lasse pas de retrouver tant ils avaient du talent pour nous amuser, nous distraire, nous faire oublier la grisaille du temps.

Photo d'une scène revisitée entre Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo dans le film "un singe en hiver"



vendredi 11 avril 2025

La chanson de tonton, une chanson pleine de moutons

Je dédie ces paroles au monde festif et coloré de la transhumance des moutons avec une pensée particulière pour les troupeaux pyrénéens et plus particulièrement les troupeaux béarnais et leurs accompagnants qui n'hésitent pas à faire des kilomètres à pied en usant leurs souliers, tout en chantant que cela les use énormément. Pour rassasier leur amour du mouton et des expressions populaires, je leur propose de compléter leur répertoire, en chantant de la plus belle manière qui soit, les paroles suivantes.

Mou, mou, tonton, mou, mou

Mou, mou, tonton, mouton.

C'est le refrain de tonton.

C'est sa chanson de couillon. 

(refrain à chanter 2 fois* bêlatissimo crescendo)


Image du tonton chantant au mileu de ses moutons
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour du mouton.

Par un froid de canard,

Il n'y a plus un chat,

J'en ai la chair de poule.

 

Mou, mou, tonton, mou, mou

Mou, mou, tonton, mouton.

Je reste dans le ton,

Le ton de mon tonton.

(refrain à chanter 2 fois* bêlatissimo crescendo)

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour du mouton.

Je me donne un mal de chien,

Il pleut comme vache qui pisse,

C'est à devenir chèvre.

 

Mou, mou, tonton, mou, mou

Mou, mou, tonton, mouton.

Y a un peu trop de mou,

Faudra changer de ton.

(refrain à chanter 2 fois* bêlatissimo crescendo)

 

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour du mouton.

Parler comme un perroquet,

Il y a anguille sous roche,

Tout ça file le bourdon.


Mou,mou, tonton, mou,mou

Mou,mou, tonton, mouton.

C'est ton refrain, tonton

Y en a ras le pompon 

(refrain à chanter 2 fois* bêlatissimo crescendo)
 

* La répétition du refrain favorise les effets de chœur à l'unisson et les chorales béarnaises en sont particulièrement friandes et demandeuses. Le bêlatissimo indique que l'on doit chanter avec un vibrato très prononcé, très accentué à la manière de nos chères bêtes à laine.

mercredi 2 avril 2025

Les refrains de l'IA, révolutionnaires, joyeux, mais aussi amoureux ?

Pour bien commencer la journée et pour cause de révolution numérique, je vous propose de chanter l'IA d'une façon révolutionnaire sur l'air plein d'optimisme de "Ah ça ira" :

"Ah cette IA, cette IA, cette IA

Réjouissons-nous, on entend que ça 

Ah cette IA, cette IA, cette IA

On en met partout, il n'y a plus que ça"

ou de vous essayer à chanter l'IA de façon plus joyeuse et poétique avec cette adaptation inspirée de "Y'a d'la joie" de Charles Trenet :

image détournée de Charles Trenet chantant "Y'a dl'IA"

"Y'a dl'IA bonjour bonjour les hirondelles

Y'a dl'IA dans le ciel par-dessus le toit

Y'a dl'IA et du soleil dans les ruelles

Y'a dl'IA partout y a dl'IA"

 

 

Oui, il y a de l'IA partout et l'IA est très à la mode.

On nous fait, cette intelligence factice, à toutes les sauces. Quand les rédactions sont à court d'idées, devinez quoi ? On écrit un article sur l'IA et avec l'aide de qui ? De l'IA ! On en sort plus.

L'IA est devenue une boite à phantasmes. Même qu'on a plus peur de l'IA que des robots. Les robots ne vont pas être contents. Demain, on dira aux enfants de bien manger leur soupe sinon, c'est l'IA qui viendra les manger. Tout cela est bien triste, l'image terrifiante du loup, mangeur d'enfants entêtés en prend un coup. Je ne voudrai pas être à la place du loup. C'est trop déprimant. Un loup ça avait de la gueule. 💅😀

L'IA quelle gueule elle aura ? 

L'image d'une créature multiforme, faite de bric et de broc ? 

Les brocanteurs et autres chiffonniers voient l'IA comme une sorte de vide-grenier géantissime de taille planétaire, bourré d'objets du monde entier, le rêve absolu du chineur irrassasié. 

D'autres la voient comme une émanation incontrôlable et hostile, échappée d'un laboratoire financé par le dernier descendant du Docteur Frankenstein.

Les adeptes du vaudou y voient beaucoup de promesses dans la simplification du culte des esprits.

Finis la consultation des vieux grimoires pour confectionner un bon philtre d'amour. C'est une aubaine pour tous les professeurs Bamba chargées de faire revenir à de meilleurs sentiments, à votre égard, l'être tant aimé.

Le Brad Pett de ses dames va devoir boire quotidiennement de bons antidotes aux amours artificielles et s'entourer d'un service de goûteurs aguerris. La célébrité n'a pas que des avantages, elle a aussi ses inconvénients. Mesdames, s'il vous plaît, ayez pitié de tous ces valeureux goûteurs qui seront sous l'emprise démoniaque d'un amour forcé.

Pour conclure, je dirai :  "Avec Léa, pardon, avec l'IA, ce n'est pas demain que je vais m'ennuyer."